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Un bain de musées

mercredi 21 janvier 2015, par Jean Landré

Mercredi 21 janvier 2015

La journée commence à 10h avec la rencontre de Luan, patronne de notre agence. Il s’agit de faire le point de notre voyage et poser un maximum de questions.

De nombreuses visites ponctuent cette journée :
En fin de matinée, un taxi nous pose au Musée historique. Visite au pas de course car il ferme 1/2h plus tard. On reviendra.

En examinant le plan de la ville, le lieu de visite le plus proche du musée où nous sommes, c’est l’opéra et l’Hôtel Métropole construit par les français en 1901. Un des plus beaux hôtels du monde. Rénové récemment.

Musée de la femme vietnamienne.

C’est ensuite le tour d’une nouvelle visite de musée : Musée de la femme vietnamienne. Ce que nous lisons concernant les sociétés patriarcales ou matriarcales nous aide à mieux comprendre les saynètes du concert, le lendemain. Dominique est beaucoup plus sensibilisée par la période des guerres d’Indochine et du Vietnam. En sortant, elle observe le parti-pris délibéré des descriptions et des hauts faits de guerre des femmes vietnamiennes sous le régime communiste.

Musée de la prison Hoa Lo à Hanoi

Cette date du 21 janvier marque particulièrement Dominique, qui ne manque pas de dire que c’est l’anniversaire de la décapitation de Louis XVI. Elle n’évoque absolument rien pour les vietnamiens communistes… excepté peut-être pour les visiteurs du musée de la prison Hoa Lo, construite par les français et où se dresse une vraie guillotine que nous avons vue.

L’Ambassade de France

Jusqu’à présent, tout s’est déroulé à pieds. Pour notre second jour à Ha Noï, la journée se révèle assez épuisante. Nous trouvons cependant encore la force de passer voir l’Ambassade de France. ”C’est là que Jean-François BLAREL, mon ancien patron, fut nommé ambassadeur en 2006” précise Dominique. ”Et vers 1997, ma collègue Catherine M. était secrétaire ici”.

Massage

Massages Huong Sen

La carte du centre de massages donnée le matin par Luan est la bienvenue pour retrouver la forme. Nous la remettons au taxi pour y faire un tour.
Deux heures durant nous avons droit au grand jeu de ’papouilles’.
On dépose les chaussures à l’entrée, en échange d’un numéro. On paye 10 euros par personne à la caisse et chacun part de son côté. Hommes et femmes sont séparés mais le protocole est le même.
Les vêtements sont rangés dans deux casiers successifs, en zone humide puis en zone ”massages”.

D’abord la salle d’eaux.

Massages Viets.

On est invité à prendre une douche et à passer ensuite dans une sorte de tonneau d’eau très chaude, parfumée aux herbes. Quel dommage de n’avoir pas l’appareil photo sous la main tellement c’est drôle de ne voir dépasser que la tête des baigneurs. On vous sert un thé vert glacé. Puis dans la même salle, on passe ensuite à la baignoire à remous. L’eau semble sale. Mais non, ce sont des herbes, encore. Il y a une dizaine de baquets. A l’heure qu’il est (17h), le spa n’est pas très fréquenté. Un seul client me précède. Il se laisse savonner partout par son garçon de salle. Bon ! je laisse faire la même chose par le mien. Une citation de voltaire attire mon attention dans la sale d’eaux. Qui pourrait me la traduire ?

Citation de Voltaire en vietnamien. HELP !
La traduction Google donne : "NEN habitude TIM CAI vérité dans les petites choses Impossible, TA sera trompé dans les grandes".
Cela demeure incompréhensible dans le contexte du sauna !

L’étape suivante, c’est le hammam. Très chaud. On n’y voit goutte. Une ombre se profile dans le brouillard : c’est le garçon de salle qui me donne le signe du départ, quelques cinq minutes plus tard.

Me voici à nouveau sous la douche pour rinçage. 20 minutes viennent de s’écouler.

Enfin vers la zone ”massages”.

On me prie de sortir les vêtements du placard, pour monter d’un étage vers les cabines de massage.
Ne règnent ici que des masseuses. Celle qui m’est affectée ne parle que le vietnamien. Ses gestes, toujours accompagnés d’un sourire, suffiront à me faire comprendre comment m’allonger, côté ‘pile’ ou ‘face’.

Déroulement de la prestation.

On commence, allongé sur le dos par un massage de la tête et des épaules. 10 minutes. C’est facile à voir sur l’horloge.
15 minutes pour les bras et jambes.
On se retourne ensuite sur la table de massage qui révèle un trou pour mettre le visage. La pendule n’étant plus visible dans cette position, on perd la notion du temps. Le dos est trituré dans tous les sens. Les mains de la masseuse ne semblent pas huilées. Cela ne glisse pas très bien. C’est un peu douloureux parfois.
Au bout d’une heure, je suis invité à passer aux toilettes. Qu’est-ce que c’est que ce gag ? Je m’exécute.
Me voici revenu sur la table pour une séance ”torchons”… La masseuse s’absente quelques instants pour chercher des récipients en plastic qui se révèlent pleins de serviettes chaudes et humides qui vont recouvrir le corps.
Est-ce avant ou après le passage aux torchons que se déroule l’épisode ”tampon brûlant” manipulé par la masseuse - gantée - Je fais ‘ouille ouille’, ce qui doit la faire sourire mais je ne la vois pas. Bref On se rapproche de l’heure et demie de massage.
Je me rhabille et je retrouve Dominique pour la dernière prestation : un petit diner diététique, offert au rez de chaussée.

Chacun fait son compte-rendu. Le fou-rire nous prend, surtout à propos des tonneaux. Luan ne tarissait pas d’éloges concernant le salon Huong Sen du 68 An Duong. Elle avait raison. Nous notons également que nous étions les seuls occidentaux. Serait-ce le même critère que pour juger la qualité des restaurants ‘chinois’ à Paris ?

Quand on pense que nous n’en sommes qu’au second jour de notre voyage, le temps est bien occupé. Ce n’est rien par rapport à ce que nous allons vivre demain 22 janvier (jour de la foire de Chasseneuil, comme dit Jean !)…

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