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Vers le centre du Vietnam.
jeudi 12 février 2015, par
Mardi 10 février.
La caractéristique principale de ce mardi, c’est l’anniversaire de Martine. Attendu que c’est à 21:30 que nous devons prendre le train jusqu’à Hué (au milieu du ’long’ Vietnam), nous avons largement le temps de dîner, sur son invitation. C’est dans un bon restaurant de la vieille ville. La journée s’est passée plus ou moins à boucler les valises. On a tous quelques inquiétudes pour ajouter à nos propres bagages, les paquets-cadeaux-literie de Monsieur TUAN.
Nous avons demandé à l’hôtel de nous commander un "grand" taxi pour rejoindre la gare. Hélas celui-ci n’arrive pas. Le départ commence à être urgent, on finit pas se tasser dans deux "petits" taxis. Arrivés à a gare, avec les bagages, il est pénible de rejoindre notre train, surtout avec les escaliers qui enjambent les voies. L’heure d’arrivée à Hué est placardée sur les wagons : 13:15 et non 08:00 comme prévu. Une accompagnatrice, dépêchée par l’agence Happy Luan trouve le wagon, loin au bout du quai. Les compartiments sont étiquetés en double, avec des numéros qui ne correspondent pas.
On comprendra plus tard que de jour, ils comportent six places et de nuit il comportent quatre couchettes... A plusieurs reprises, il nous faut sortir nos billets et expliquer cela aux vietnamiens qui arrivent au dernier moment et revendiquent nos places. La ponctualité est toujours respectée. Le train part à l’heure mais Josette n’est pas contente. On aurait dû prendre l’avion, c’est la faute à Dominique, on aurait du prendre un train plus luxueux pour avoir des matelas moins durs, c’est la faute à Luan...

Chacun en prend pour son grade. "Il y a de l’eau dans le gaz" dirait-on en Charente ! Jean n’ose pas sortir son "c’est la faute au Thêt. Les valises, trop épaisses ne passent pas sous les couchettes basses. Alors, on pousse avec les pieds, au risque de ne pas pouvoir les sortir à l’arrivée. Hué n’étant pas le terminus, nous n’aurons que quatre minutes d’arrêt pour sortir notre barda. Comment va t-on faire ? Tant bien que mal, chacun fait son trou, Dominique et Josette en bas, Martine et Jean, en haut. Dans la cohue du rangement une sandale de Jean a disparu. vers minuit, au premier lever pipi, impossible de la trouver. Comme il n’est pas question de rejoindre les toilettes de droites "inondées" selon Josette, Jean part sur la gauche en empruntant une basquette de sa femme, accrochée au bout des orteils. Au retour, il croise Martine effondrée de rire en voyant les pieds de l’homme du compartiment : un blanc, l’autre marron. Il avait évidemment réveillé tout le monde.
Vers 08:00 le jour est levé, les touriste émergent en se plaignant, qui du dos, qui des côtelettes, qui des crampes aux gambettes, qui de la tête. A croire qu’il n’y a que le bec qui fonctionne. Le paysage aligne les rizières et durant une heure, un paysage de montagnes karstiques. La voie est de bonne qualité, en rails soudés car le bruit des roues est régulier. Il reste encore cinq heures. Choses curieuse, le bec des copines de jean vient de se fatiguer et tout revient dans le calme pour un complément de nuit.
13:00 Le train s’arrête à une gare avec deux maison. Houlà-là, on est peut être arrivés. Branle-bas de combat pour ranger le barda. On interroge les voisins. Les mains s’agitent sous forme de négation. Alors ce sera la prochaine gare. Oui, messieurs-dames, le train stoppe en gare de Hue à 13:17 avec deux minutes de retard, après 18 heures de trajet. La gare est vraiment une gare de grande ville, par rapport à la précédente.
Il n’y avait pas de quoi se tromper. Par contre, il faut attendre le départ du train sur la seconde voie pour traverser et rejoindre le quai. Le guide "Hung" n’est pas à l’arrivée. La descente sur les voies est une épopée dont on se rappellera. "Hung" n’avait pas pu pénétrer dans la gare en se trouve à la sortie avec sa pancarte Josette Choquet. Le minibus qui nous était affecté est en panne, il faudra nous contenter d’un "grand taxi" pour rejoindre l’hôtel. C’est à dire, nous quatre plus le guide et NOS BAGAGES dont le volume est impressionnant. Jean n’a pas pu prendre de photos dans le taxi. Imaginez pourquoi ?

Bon, au début du XXème siècle, Hué était la cité impériale. Notre première impression, elle est très belle, très grande mais presque totalement bombardée par les américains. Elle représentait un refuge pour les Viêt-cong. Progressivement elle est rénovée, depuis 1975, date de la fin du conflit. Après deux heures de repos et nettoyage dans notre hôtel, Hung vient nous rechercher avec le mini bus réparé pour aller visiter la cité impériale. On y découvre de nombreuses références aux 13 empereurs qui se sont succédés jusqu’en 1954. Martine prendra le relais descriptif puisque son beau-père fut l’un des mandarins de Khai Dinh, l’avant dernier empereur.
La cité impériale de Hué.
La visite avec notre guide se passe en fin de journée. C’est immense ! On dirait que nous sommes les seuls visiteurs. Nous sommes ravis. La température est passée à 25°. Nous mettons shorts et chemisettes pour la première fois. La cité impériale fut construite en 1804. Les restaurations sont difficiles car les archives ont brulé lors de bombardements américains.
Actualité.
Hung nous fait remarquer que l’exposition de documents écrits en chinois que nous traversons est une compilation de documents prouvant l’appartenance vietnamienne des iles revendiquées par les chinois (pétrole).
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Messages
1. Vers le centre du Vietnam., 12 février 2015, 21:13, par louette
Et bien quelle epopee, ce voyage en train.... Mais pourquoi tu n’abandonnes pas
Tes paquets cadeaux..... ce serait dommage je te l’accorde mais bien plus pratique si vous avez encore des jours et des jours de voyages devant vous ! En aurez-vous vraiment besoin a Paris ?..
2. Vers le centre du Vietnam., 12 février 2015, 22:44, par Olivier
Joyeux Anniversaire !!
Vive le TGV !!
3. Vers le centre du Vietnam., 18 février 2015, 13:40, par Véronique B.
Chère Dominique, j’ai un peu laissé tomber la lecture de votre blog car nous sommes partis au ski, mais ce soir j’ai pris le temps de lire votre périple à partir de là ou j’en étais restée. J’ai bien ri avec l’affaire de Jean et ses chaussures dans le train, cela m’a rappelé les voyages en train en Inde, avec des toilettes qui servaient aussi de compartiment où s’entassaient les voyageurs malgré la malpropreté, et le contrôleur qui giflait ceux qui n’avaient pas de billet. J’ai revu avec plaisir sur vos photos la Cité Impériale .