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Chiang Mai 6eme jour

mercredi 23 janvier 2008, par Dominique Landre, Jean Landré

Message

A 8h10 précises, chaque matin, les homonymes [1] reçoivent un message écrit en spaghettis sur leur téléphone mobile Thai. Publicité, sans doute ?

Huissiers

Daniel explique qu’aux aurores, une révolution vient de se produire dans son immeuble. Des huissiers déposent des réquisitions de banque a l’encontre de 25 propriétaires qui ne payent plus leurs remboursements de prêt. L’occupant, même locataire, dispose d’un mois pour quitter les lieux. Mais qui est-ce ? L’information est difficile à obtenir. Finalement, Dieu merci, Daniel n’est pas concerné.

le pays Nanna

Le mini car est arrivé. Bee, les homonymes et les trois garçons y seront au large puisqu’il y a 9 places + le chauffeur. La location, pour 20 euros pour la journée (+ 15 pour le chauffeur), est étonnamment concurrentielle par rapport à la location d’une voiture normale sans chauffeur : pas de dépôt de garantie et sécurité compléte. Le projet de la journée consiste à partir découvrir le toît de la Thaïlande qui culmine a 2500m à une centaine de Km au sud-ouest de Chiang Maï. Daniel conseille de prendre ’une petite laine’. Sur le chemin, une chevauchée à dos d’éléphant est prévue, ainsi qu’une visite dans la ferme aux longanes des parents de Bee.

La chevauchée

Quel bonheur de voyager hors des encombrements touristiques. Aucune autre voiture n’est au parking de la nouvelle ferme aux éléphants. Les dames commencent à regretter leur intrépidité en observant qu’il faut d’abord traverser une petite rivière par un pont de lianes... avant de s’installer confortablement dans une structure métallique pour deux personnes, sanglée sur le dos du gros animal.

Le cornac, quant à lui, prend place sur le tête. Les pieds entre les oreilles. "confortablement" devient cependant un euphémisme, dès que l’équipage quitte l’embarcadère. Le premier éléphant, "Murka", monté par Alain et Bee part en tête, suivi de "Pohn" avec Dominique et Jean.

Le circuit consiste à s’attaquer à la montagne en suivant une cascade qui alimente le petit cours d’eau traversé tout-a-l’heure sur le pont de liane. La montée n’est pas terrible, la descente sera pire. Murka semble plus docile que Pohn. Elle tâte les arbres de sa trompe, les contourne et vérifie à l’arrière, avec sa queue que l’obstacle est bien dépassé alors que Pohn brandit sa trompe, barrit et s’arrête à chaque arbre pour se gratter. Le cornac joue de sa pique, aiguillonne l’oreille droite, pique la joue gauche. Imaginez le ballet à l’arrière avec Dominique et Jean... et ce n’est que la montée, ils sont protègés par un dossier ! Il ne faut surtout pas que Dominique crie pour ne pas effrayer la monture - pas facile ! Arc-boutés sur leur baldaquin les aventuriers finissent, sans être tombés, leur périple d’une demie-heure. Ils en reparleront longtemps dans les chaumières de France. Ils n’auront pas à reprendre le pont de liane puisque leur monture traversera la rivière... sans ’se’ doucher, ni ’les’ doucher !

Doi en Talone 2595m

Voici donc le lieu le plus élevé du pays, flanqué de deux sanctuaires construits pour le Roi et la Reine. Le luxe de ces constructions est en partie payé par les pharangs qui acquittent 400 baths chaque entrée du parc, ce qui scandalise Daniel. Le stupa de gauche, dédié au Roi porte encore des échafaudages et l’escalier roulant n’est pas encore en service.

waterfalls

Une seule cascade recevra la visite des pharangs. Il y en a cependant des centaines, toutes plus belles les unes que les autres dans le parc, que l’on quittera en début d’après-midi

La plaine, correctement irriguée, durant la saison sèche, est bonne productrice de fruits et légumes. Les pharangs descendront deux ou trois fois de leur car pour photographier la cueillette des oignons et de l’ail, mais aussi le repiquage du riz. Des petits moteurs électriques pompent l’eau dans le canal. Il faut cependant payer l’électricité et le remboursement des prêts. Daniel rappelle qu’il est très inquiet au sujet du sur-endettement généralisé des thaïlandais.

La ferme des parents de Bee

Le mini-car Toyota quitte la belle route goudronnée et s’enfonce dans la campagne ou alternent les maisons traditionnelles Thaïs, en bois et sur pilotis et le les constructions plus récentes dont la construction est plus économique car le teck est devenu hors de prix. On est dans la banlieue de Chiang Maï.

La maman de Bee accueille les amis de sa fille unique, un peu impressionnée par ce wagon de Pharangs qui débarque. Elle ne parle pas anglais. Tout le monde se contente de sourire et de remercier à la Thaïlandaise, mains jointes. La sœur de la maman habite la maison voisine. Elle vient présenter la petite nièce, tres remuante d’habitude mais pétrifiée, elle aussi par ces étrangers ! Le papa de Bee arrive enfin.

On sait que c’est un des meilleurs fermiers de la région avec son exploitation de longanes. Daniel précise qu’il le voit interviewé quelquefois à la TV. La cueillette des longanes, c’est au mois d’août. Un aperçu de la production sera cependant offert et gouté sous la forme séchée, chez les Manatsanan. Merci !

Chiang Mai fin

Portfolio


[1Dominique & Dominique