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CANTON notes diverses
lundi 24 novembre 2008, par
Collectionneur de paysages
Comme partout dans le monde, dès que deux personnes se rencontrent, ils échangent leur carte de visite…. Sauf avec nos explorateurs, qui n’en n’ont pas. Et si la question ‘Que faites-vous’ est posée trop prématurément, Fred se présente comme ‘Collectionneurs de paysages’ et présente Jean comme ‘Agent de communication’, ce qui laisse généralement l’interlocuteur perplexe.
Accueil à l’Université

Prévu à l’origine pour un mois, le contrat de Penny s’est réduit d’une semaine du fait de l’arrivée retardée des français. Sa mission : leur donner des rudiments de Chinois, deux heures par jour, mais aussi assurer les traductions. Premier cas pratique, comment dire au taxi de tourner à droite ou à gauche ? Il faut prendre le temps, noter la prononciation… sur quoi. Le carnet n’est pas toujours disponible dans le feu de l’action. Apprendre le chinois en un mois rime avec mission impossible. Affaire à suivre.
Mobiles et autres gadgets électroniques.

Le taxi file vers un centre commercial choisi par Penny. Juanyu accompagne également Frédéric et Jean dans leur quête de téléphones. Les objets ‘grand-public’ sont présentés au rez-de chaussée [1]. Le magasin est étourdissant. L’objet à la mode, c’est l’ultra-portable, comme l’IEE PC acheté par Maria. Jean n’en dénombre pas moins de 20 modèles dont les prix s’échelonnent entre 100 et 300 euro. Pas le temps de se livrer à une comparaison, il y a trop de paramètres. Par contre le prix de l’ePhone est de 4280 Yuans et un GPS Garmin 4280. C’est donc aussi cher qu’en France. C’est difficile de glaner des informations techniques auprès des vendeurs qui semblent ne pas en connaître d’avantage que les traductrices qui accompagnent les français.
NOKIA, sinon rien.

N’écoutez pas le message que Valérie a enregistré sur le téléphone de Jean avant de partir. En cas d’urgence, elle suggérait d’appeler le mobile chinois de Fred. Dès l’atterrissage, ce dernier tente d’installer sa puce de juillet. Serait-elle périmée ? Plusieurs essais se révèlent infructueux. Quant au mobile de Jean, il doit être verrouillé sur Orange, donc inapte à digérer la nouvelle carte achetée par Li Bo. Pin-code Sim-code… Pour les Séniors, décidément, même les mobiles, c’est du chinois. Fred se résout à acheter un nouveau portable. Un Nokia rouge, comme le précédant, oublié dans un taxi. Jean téléphonera également sur un Nokia gris que Li Bo n’utilise plus.
Le Tea Club

Une bonne partie de la journée du 20 novembre se déroule à la maison de thé que le groupe finit par retrouver à l’issue d’une bonne heure de marche en ville. C’est là, en 2007, que Fred avait fait la connaissance, de M. WU, le chef cuisinier et qu’il l’avait invité à Lagarde. Il avait fallu insister pour rencontrer ce personnage de l’ombre, des cuisines. On se souvient des difficultés rencontrées pour obtenir le visa du cuisinier. Les autorités françaises n’avaient pas compris que la cuisine était aussi un art, comme la peinture dans la démarche du workshop. La préparation du thé ‘Kung-Fu‘, c’est toute une cérémonie, qui jalonne le passage au TeaClub.

LI Bo a fait la connaissance de Markus, au cours de son extra job, la semaine précédente. C’était au cours d’une exposition sur les constructions en bambou. Cet artiste allemand, qui se définit comme sculpteur a réalisé des structures en bambou, visibles notamment à Ubud (Bali) et Chiang Maï (Thaïlande). La rencontre avec ce Monsieur est prévue ce soir. Ses connaissances sont certainement précieuses, sachant que le bambou est un matériau ‘pivot’ dans les constructions de Jiu Xian. A l’occasion de l’expo, un promoteur immobilier chinois a invité Markus à visiter un spot en montagne, à 60 Km de Canton.

C’est en fait Fred & Jean qui remplaceront les allemands qui eux, partent demain pour Yangshuo.
Markus HEINSDORFF & Renata, son épouse, arrivent vers 19h au TeaClub. D’entrée de jeu, il présente sa carte, contre laquelle Fred bredouille une vague excuse. Le ‘Landscape Collector’ fait écho au ‘Design and art’ exhibé par le nouvel arrivant, très bavard sur ses réalisations architecturales. Pendant 2h, la discussion ne manque pas de sel, entre les deux ‘artistes’ qui se retrouveront le lendemain à Jiu Xian.
Jiu Xian, projet de musée

Les étudiants ont attendu près de trois heures pour présenter leur projet, leur maquette. Elle fera le voyage vers Jiu Xian le lendemain : train, autocar taxi... rien ne lui sera épargné mais elle arrivera intacte vers le lieu de réalisation du projet. Puits de lumière, pièce d’accueil pour les artistes, zone de passage pour les touristes, chemin de découverte... Le vocabulaire des architectes chinois se précipite, une heure durant. Le dortoir des étudiants ferme à 10h. Il faut également laisser les deux français se reposer un peu avant la journée suivante qui ne manquera pas non plus de découvertes. Impatients de réaliser ce beau projet, tous les étudiants ont trouvé le temps pour accompagner leur mentor. Les billets de train sont réservés pour 7 personnes. Départ prévu Samedi à 19h15 en gare de Canton. Arrivée 6h45 à Guilin.
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[1] Le rez-de-chaussée s’appelle toujours 1er étage dans les ascenseurs chinois