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Circuit dans Saigon.
dimanche 1er mars 2015, par
dimanche 1er mars.
Saigon a été rebaptisée Ho Chi Minh Ville mais beaucoup de vietnamiens trouvent le nom trop long alors il conservent l’ancien nom ! La ville compte huit millions d’habitants dont deux de chinois. Le programme du dernier jour avec Thangh prévoit de faire le tour de ville en cyclo-pousse. Il était retourné la veille chez lui à Mi Tho mais il est arrivé ponctuellement à l’hôtel pendant que nous prenions un petit déjeuner confortable.
A 09:00 les quatre cyclo-pousses nous attendent dans la rue. Le guide s’est loué une moto taxi et peut ainsi cornaquer les quatre cyclos, précisant le cap à prendre et distillant ses explications à chaque feu rouge. Confortables ? C’est difficile à dire. C’est surtout le parcours que est semé d’embuches. On ne parle pas ici de nids de poules mais de nids d’éléphants. Et puis, il y a la circulation, la quantité effarante de motos. Sur le chemin entre l’hôtel et la cathédrale (première étape) il n’y a eu qu’un carambolage avec une moto, chez Jean et deux accidents chez Josette qui veut toujours en faire plus que les autres. Rien de grave, sauf un orteil écrasé parait-il.
C’est dimanche et l’heure de la messe. Construite en 1850 avec des briques rapportées de Toulouse, la cathédrale semble toute neuve. Aucune comparaison avec celle de Hanoï. L’office est en anglais et les paroles des chants sont reportés sur les écrans géants installés sur chaque travée.
La seconde visite, c’est la poste, à côté de la cathédrale. Pas besoin de reprendre les cyclos. C’est une très belle poste, construite en 1898 et laissée par les français. Les structures métalliques sont de Gustave Eiffel. La fresque de gauche qui orne le hall représente la carte du Vietnam. Elle ne comporte plus la précision "mer de Chine". Elle a été effacée, suite au différent avec la Chine... et ça se voit !
Le programme prévoit de passer dans deux marchés. C’est assez rapide car les filles n’ayant plus de place dans les valises, essaient de passer sans regarder les étals. C’est dur ! Notons le passage dans le quartier chinois de Cho Lon, un déjeuner "au chateau" où l’on observe un remarquable effort de décoration des plats, en forme d’oiseau ou de dragon. Les pédaleurs commencent à fatiguer.
Il est temps de terminer le circuit par la pagode Giac Vien et le temple Thien Hau (il n’y a pas de Bouddha dans un temple). On brûle de l’encens et l’on vénère des "génies" qui apportent la pluie ou la richesse. La dernière visite avant de se quitter est pour un atelier de laque.
Préparation du lendemain.
Depuis le 22 janvier, deux jours après notre arrivée, date de la morsure de Dominique par un chien errant, la journée du 2 mars est programmée pour injecter le cinquième rappel du vaccin antirabique. Le R.V. est pris depuis longtemps par l’agence "Happy Luan" à la clinique franco-vietnamienne de Saigon. Il paraît que ce n’est pas loin de l’hôtel mais Dominique et Jean veulent baliser le chemin pour arriver à 10:00 sur place. Il partent donc à la nuit tombante.
Dominique a le plan en mains. Jean lui fait confiance. Ils arrivent près de la grande tour phare de la ville "Bitexco Financial Tower". C’est dimanche, tout est fermé. Le type de l’accueil ne comprend rien à notre requête ; il ne parle pas anglais. On repère cependant le mot "clinic" en haut des escalators. C’est bon, ils sont repérés. Alors ils repartent sous la conduite de Dominique comme guide.

Ils veulent passer voir la rivière Saigon mais aussi l’Opéra. C’est très joli à la nuit tombante. Inévitablement, Dominique se perd et ils tournent en rond. Qui croisent-ils ? Eh bien Josette et Martine qui se sont perdues également. Ils n’arrivent pas à s’entendre sur la direction à prendre pour rejoindre l’hôtel alors chaque couple prend un cap différent. Les uns rentreront en taxi, les autres à pieds. Ouf !
Soirée.
Pendant que Jean Rédige son dernier article, Dominique téléphone à son cousin Sébastien qui est à Saigon. Il a trente cinq ans et nous l’avons rencontré une fois, chez ses parents Bernard et Suzy à Saint Restitut, près de Montélimar. Les précisions sur le lien familial, c’est un peu compliqué et Dominique a dû s’y prendre à deux fois pour que Jean s’y retrouve : Clémentine, la mère de Marie-Jeanne, la grand-mère de Sébastien, était la soeur de Fernand BOURGUEIL, le grand-père maternel de Dominique. Du coup, cet article n’est pas le dernier car ce contact va nous ouvrir un nouveau domaine de connaissances, celui d’un jeune français qui s’est lancé dans le commerce de vêtements pour enfants à Saigon. Alors Rendez-vous sur l’article suivant, avec la bénédiction de Sainte Josette...
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